Le jeudi 23 mars 2023, dans une certaine indifférence médiatique, la Région Grand Est a voté la fermeture définitive du lycée Charles de Gaulle de Pulversheim à partir de septembre 2024. Une décision incompréhensible.

Ce lycée rural de proximité propose trois flières professionnelles de qualité, dont une en chaudronnerie et une autre en électricité et environnements connectés. Chaque année, ce sont 340 élèves qui sont formés et diplômés de ce lycée, avec un taux d’employabilité exceptionnel.

A l’heure où Emmanuel Macron, par la voix de son ministre de l’Économie Bruno Le Maire, parle de réindustrialiser le pays, les actes sur le terrain démontrent exactement le contraire, en cassant un remarquable outil de formation solide.

Les motifs avancés pour cette fermeture sont purement comptables : ce lycée coûterait 1400€/an par élève contre 575€/an en moyenne pour les autres établissements. Apparemment, le « quoi qu’il en coûte » n’entre pas en considération dans l’Éducation Nationale.

En outre, une « adaptation nécessaire à la baisse démographique dans le Grand Est » (sic) est invoquée (65000 naissances en 2010 contre 59000 en 2020). La politique de « dénatalité » engagée par François Hollande et poursuivie par son successeur a donc des conséquences concrètes et mesurables.

En matière de réindustrialisation, le Gouvernement fait de la communication et de l’affichage, rien de plus. L’avenir industriel de la France vaut mieux que ça.

Reconquête ! Haut-Rhin dénonce cette décision de fermeture, résultat d’une politique globale mortifère.

Préserver et soutenir une filière de formation de qualité doit être un objectif auquel on consacre les moyens nécessaires.

Emmanuel TAFFARELLI

DELEGUE DEPARTEMENTAL DU HAUT-RHIN

Téléchargements :

CP_Lycée Pulversheim.pdf